La vie quotidienne d’une riche famille bourgeoise (trois générations se côtoient) et ses domestiques dans l’Angleterre de 1937 à 1938. Ce pourrait être l’étude d’une classe sociale particulière (très victorienne) mais vue par la seule lorgnette de ses contingences ménagères : A longueur de pages des descriptions au scalpel des garde-robes, des chambres, des menus et des plans de table ; les dialogues, rares, sont d’une vacuité vertigineuse. Bref, cette peinture, certes réaliste, de l’entre deux guerre est d’un mortel ennui. Alors, remisez ce roman au placard et jetez-vous plutôt - même si vous l’avez déjà lu - sur le roman magnifique, puissant, haletant, profond, subtil et sensuel de D.H. Lauwrence : « l’amant de Lady Chatterley » (même époque, même classe sociale et tout aussi britannique).