Paula est libre.
Libre d’aimer, d’aller et revenir.
Paula, révolutionnaire, électron libre, féministe incarnée.
« Otto ne lui a pas donné la permission, mais elle repartira quand même. »
Femme de personne. Épouse de la passion.
Paula, première femme à se peindre nue, enceinte de surcroît.
Paula, première femme à oser l’osé.
Détestée par les nazis ; géniale « dégénérée ».
Une femme qui s’élève dans un monde d’hommes.
A une époque où le Louvre compte bien davantage d’exposées que d’exposantes.
Critique d’une société patriarcale, machiste, rétrograde en filigrane.
Marie Darrieusecq a trouvé sa muse.
Récurrence de la mort.
Une banalité ; un détail au regard de la vie de Paula.
La mort ne saurait l’empêcher de vivre.
La mort n’est rien. Rien ne peut empêcher Paula d’être.
D’être la première femme à se voir dédier un musée.
D’être à jamais splendide et universelle.