Dans tous les sens
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Il n’y a au final pas grand-chose à garder de ces « 113 mantras pour le rocker moderne » (c’est le sous-titre) « recueillis » (sans déconner !) par un amateur de rock dont l’intensité de la passion n’a d’égale que sa prédilection pour des rockeurs morts – artistiquement à défaut de l’être physiquement – depuis quarante ans minimum. « Ne jamais argumenter avec Lou Reed », « The Harder They Come », « Notre programme, c’est rock and roll, défonce et niquer dans la rue », « One two three four »… Ouais, ouais… Et il faut quand même avouer que si les bons rockeurs ont le sens de la synthèse, ils peinent à ne pas dire (faire) ce qui a été dit (fait) ailleurs, plus tôt et plus intelligemment.
Et puis j’imagine que sauf les paroles de chansons (une bonne moitié des citations, d’après mes souvenirs et en pesant avec les mains), une partie des « mantras » en question entretiennent avec l’histoire du rock le même rapport que les évangiles avec la vie de Jésus – ça s’appelle des apophtegmes, ouais.
Côté illustrations, c’est tricolore (noir, rouge, blanc), pas particulièrement beau, ni particulièrement laid, ni particulièrement laid pour peu qu’on ait lu dans le passé trois exemplaires de Rock & Folk. Cela dit, j’aime bien la matière qui a servi à fabriquer la couverture : c’est du plastique, mais on dirait du velours tondu de très, très près.
Ce n’est pas grand-chose comme critique, mais il n’y a pas grand-chose dans Être rock.
Créée
le 3 sept. 2017
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