K. à Auschwitz
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Evidemment, c'est dur. De notre point de vue de lecteur qui connaît l'histoire, c'est même terrible, car ce gamin (Imre a une quinzaine d'année à l'époque) est toujours en décalage avec la réalité. Il décrit avec un esprit naïf et décalé, presque indifférent, le monde d'adultes qu'il voit autour de lui. Il se passe des choses effroyables, et lui... et ben lui... Je n'arrive même pas à décrire. Il ne se rend pas compte des choses. On a envie de lui hurler la vérité. Et puis petit à petit, on arrive à comprendre son point de vue, on entre dans son monde.
Et puis il y a aussi la manière dont Imre Kertész décrit les gens, les lieux, les événements... Je n'avais jamais lu ça avant. Malgré le thème violent, c'est drôle, très drôle, frais. Le choix des mots est fondamental chez Kertész. On en prend plein la gueule. L'absurdité de la vie, du genre humain. Ce bouquin est un crochet au foie, mais on en redemande. À lire de toute urgence !
Créée
le 5 mai 2020
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