Aurélie, profil type de la génération Y de la FRance périphérique. De l'entrée en étude supérieure d'une fille d'ouvrier qui n'a pas les codes, on plonge alors dans le campus grenoblois. Au petit boulot miséreux de la capitale.
Certains diront que Marion Messina enfonce des clichés et des idées reçues. Est-ce parce qu'elle dérange par son portrait juste d'un avenir en deuil? L'écriture est dynamique, il n'y en a pas plus qu'il faut - ça claque à coups de vérité ! On y est dans cette société sans ascenseur.
Etre citoyen du monde, c'était bon pour ceux qui parlaient la même langue depuis des siècles, une langue qui évolue naturellement, ceux qui connaissent la vie de leur pays sur deux millénaires, qui ont un patrimoine composé de châteaux, de marbres, de tapisseries, de tableaux et d'esquisses. Citoyen du monde, c'était le caprice ultime du peuple repu qui se déplace sans risquer sa vie.