Encore une histoire pour ado dans un futur triste et ravagé type Hunger Game ou Divergente. Ce premier tome semble d'ailleurs écrit pour être adapté au ciné (avec des voix off qui lisent les billets de blog de fin de chapitre et une héroïne qui aurait très bien pu être interprété par Emilia Clarke si son cachet n'allait pas exploser après Terminator Genesys)
Terriblement manichéen. Et je dois avoir vieilli car, bien que je l'ai lu d'une traite je me suis assez ennuyé en le lisant, ne me sentant jamais concerné par l'action, m'énervant contre à peu près tous les personnages que je trouve assez stéréotypé et haussant les yeux au ciel à chaque fois que la sainte "vérité" est utilisée comme moteur de l'action. La vérité, la vérité, la vérité... Seule et unique, intemporelle et sans nuance, recherche ultime des bons journalistes alors que les mauvais se contentent de répéter ce qu'on leur dit. Lourd.
Une nuance intéressante cependant : le récit distingue deux types de production d'informations, d'une part ceux qui créent du contenu originaux, recherchent des faits et d'autre part ceux qui agrègent des contenus, rediffusent des productions externes sous forme de nouveauté. Une tendance classique tant d'internet que de la télévision actuelle où l'on se plaît à diffuser ce qui buzz sous l'argument "vous devez le voir car tout le monde l'a vu".
Je ne pense pas que je lirai les deux suites.