Construction et déconstruction d'un mythe.
Le septième opus de la saga aura fait tourner des têtes. C'est presque un automatisme pour ceux de ma génération, FFVII est forcément le meilleur opus de la série. Ce bouquin ne m'aura rien appris de plus que ce que je savais déjà, mais c'est toujours agréable de remettre la temporalité de l'histoire dans son contexte, et de redécouvrir pourquoi on appréciait le jeu malgré ses nombreux défauts.
Je reste néanmoins indécis sur l'univers étendu de Final Fantasy VII. C'est comme si on forçait une timeline grassouillette à s'imbriquer dans le moule finement (comprenez naïvement) dessiné de l'épisode original. Toute la partie concernant les Turks, Zack, le Soldat et l'origine d'Avalanche. Ca fait beaucoup de coïncidences, non ?
C'est pas aussi débile que le twist des souvenirs effacés de FFVIII avec Irvin qui te balance un gros "ouais, je le savais, mais j'me suis dis, on s'en balance" mais bon.
je préfère donc conserver ce jeu comme une madeleine de proust rien qu'à moi, assumer mon addiction et mettre un gros VII qui tâche à ce livre.