Beaucoup trop relou à suivre, à lire, et bien bien trop trop de fois te largue dans ta concentration. Je sais que j'ai pas beaucoup de livre à mon actif, mais je sais me concentrer quand l'auteur fait l'effort d'écrire lisiblement/convenablement. Alors on se surprend à n'avoir absolument rien digérer de ce qu'on vient de lire, et flemme de retourner en arrière.
Je laisse néanmoins l'ombre du doute à l'époque de l'auteur. Peut-être suis-je beaucoup trop largué par cet ancien style. Quoiqu'il en soit, c'est un récit bien trop laborieux à suivre malgré ma compréhension totale sur les divers sous-entendus et métaphores de vouloir échanger les rôles entre l'aliéné et l'aliéniste.
Dès le début ça part péniblement avec toutes ces descriptions sur les différents groupes dans l'asile. Pffff impossible de retenir vraiment ce qu'il s'y passe alors que je sui capable de lire de la SF où un auteur te raconte pendant six (longues) pages le fonctionnement de l'autoroute de Saturne sur sa ceinture d'astéroïdes avec des péages, son économie souterraine et la princesse archi-bonne à libérer. Là, nada, je lisais les lignes. Elles ressortaient aussitôt.
Cette sensation me rappelait trop désagréablement Démons et Merveilles de Lovecraft. Pas mal de blabla bien élaboré (franchement je dis pas le contraire, c'est très bien écrit, mais c'est indigeste dans les deux livres) mais malheureusement trop de blabla qui tue le récit à mon gout.
Les rares fois où je me sentais impliqué c'est quand l'histoire progressait vraiment. Mais même ça ne m'a pas donné envie de poursuivre le livre.
Dommage, le principe avait l'air cool. La surabondance beaucoup moins.