Foutu fourbi par Alligator
nov 2008:
A l'image de la plupart des films de Lautner, ce livre d'entretiens livre ses promesses de divertissement pour ceux qui aiment son cinéma, son univers et qui veulent ainsi se retrouver au cœur de la coulisse. Au minimum si l'on n'y parvient pas, au moins avons-nous l'occasion de s'immerger un peu plus dans sa filmographie.
Mais -et avec Lautner, il y a souvent un "mais"- si la visite de la maison Lautner est plutôt ouverte a priori, laissant une impression de vastitude, l'accès aux salles d'en bas, celles des profondeurs est exclu. Disons qu'il n'ouvre pas tout à fait toutes les portes. Appelons cela de la pudeur. Quoiqu'il en soit, on effleure plus qu'on ne pénètre et c'est toujours très frustrant pour un aficionado d'être reconduit à la porte trop tôt. On présente bien tous les bons souvenirs, les moins bons sont tout juste frôlés, trop vite évacués. Pudeur? Mouais. Mal placée. La vie est belle et moche à la fois, c'est toujours énervant quand les gens ne se livrent pas totalement. M'enfin, c'est toujours mieux que rien.