L’oeuvre vieillit bien, elle est intemporelle. L’histoire se déroule progressivement et est intéressante. Il s’agit ici d’un scientifique qui parvient à créer une autre créature, cependant, au fil du récit, on découvre que cette créature fait face aux mêmes problématiques et besoins que l’humain. On découvre que la créature, aussi différente et unique soit-elle, a finalement des attentes humaines. A travers ce personnage, l’auteur laisse entendre que l’amour, la compagnie, l’amitié sont des choses vitales, un besoin intrinsèque qui se fait sentir bien avant que l’être en a conscience.
En suivant le récit, on en vient à se prendre en sympathie pour le monstre, laissant entrevoir une autrice avant-gardiste qui a réussi le pari de faire ressentir au lecteur, de la compassion pour l’anti-héros.
Ici vous pouvez spoiler !
Quelques zones d’ombres malgré tout: comment le monstre a-t’il pu savoir où vivait la famille de Frankenstein pour y faire accuser la femme de ménage de la famille? Qu’est-il advenu de son autre jeune frère?
Roman intéressant, je le recommande car il est bien écrit.