Cette première nouvelle annonce le ton - j'allais dire la couleur : la société est violente, malsaine et inégalitaire, obsédée par la consommation, le paraître et le divertissement. Nana Kwame Adjei-Brenyah, du haut de ses 28 ans, l'a déjà compris. Il a également compris que, derrière la portée romanesque des nouvelles, derrière le laboratoire des registres - réaliste, fantasque, futuriste - qu'est le recueil, la littérature lui offrait surtout le pouvoir de faire passer un message et de marquer les esprits. C'est ce qu'il est parvenu à faire dès son premier livre. Car si finalement toutes les nouvelles ne sont pas à la hauteur de la première, elles véhiculent toutes un message franc, juste, décomplexé, et rappellent que c'est là le rôle des auteurs, là celui de la littérature, bousculer le lecteur, le pousser à ouvrir les yeux.
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