Grand fan des romans de Glukhovsky je suis tombé sur celui-ci par hasard lors de sa parution française, il était en tête de gondole à la Fnac, et je l’ai donc acheté simplement parce que c’était signé par l’auteur de la sublime saga « Métro ».
J’avais commencé à le lire une première fois sans parvenir à accrocher. Étrange, je suis pourtant un grand amateur d’anticipation et de dystopie. Et puis c’est un Glukhovsky que diable!
Finalement j’ai décroché aux alentours de la page 100 et j’ai posé le livre dans un coin de ma bibliothèque, pas vraiment convaincu.
Puis j’y suis revenu récemment, plus de deux ans après la première tentative à vrai dire, et cette fois j’ai accroché totalement. Et cette fois j’ai dévoré les quelques 700 pages de Futu.re en quelques jours. Après la lecture j’ai apprécié les différents thèmes politiques et sociologiques abordés (la surpopulation, les crises migratoires, la politique, les médias, la répression...) mais aussi philosophiques (le conscience de notre propre finitude, la mort, l’éternité, la morale, etc). Il aborde tout ces thèmes sans être trop lourd. C’est bien!
Mais alors que s’est-il passé durant ces deux ans pour que ce livre s’impose à moi comme un œuvre excellente alors que je n’ai pas pu accrocher la première fois? Une chose simple: entre temps je suis devenu père. Par conséquent le thème central de l’histoire, celui de la parentalité, me parlait davantage, me touchait même. Je me suis surpris à ressentir une certaine tension dans les scènes impliquant des nourrissons ou des femmes enceintes, un peu comme si il s’agissait de mon propre enfant. A la fin du livre je me suis même identifié à Jan, je personnage principal. Pari réussi donc pour le bouquin, et pourtant au début c’était pas gagné.
Petit bémol tout de même j’ai trouvé la fin un peu trop prévisible cependant le livre parvient quand même à surprendre à plusieurs moment.
Je le recommande chaudement!