En terminant le roman, on pourrait avoir l'impression d'avoir uniquement lu une histoire d'amour "naïf" entre une geisha, Sayura, et le président d'Iwamura Electric, Iwamura Ken. Cependant, par la magnifique documentation de l'auteur, nous avons l'impression d'entrer et de faire un peu partie de la vie des geisha à Gion lors de l'avant et de l'après Seconde Guerre mondiale. Ce sentiment est sans doute renforcé par le fait que le prologue nous laisse suggérer que Sayuri a elle-même dicté ses mémoires... J'ai également beaucoup aimé les métaphores du livre telle que la comparaison osée entre une apprentie geisha et du riz qui deviendra tendre et consommable.