Cette critique porte sur l’ensemble de la série qui comprend, Rupture dans le réel, L’alchimiste du Neutronium, Le dieu nu (chacun découpé en plein de petits livres, sinon ce n’est pas suffisamment chère….).
Ça commence comme un space opera, on suit différents personnages, de différentes cultures, sur différentes planète. L’histoire se passe tranquillement, on découvre ce futur et son humanité qui poursuis sa croissance pépère, on y voit les joies de la colonisation, que ce n’est pas si facile. Un bel univers, bien construit, avec des civilisations bien décrites, l’auteur enrichis l’univers tout au long des pages et on obtient quelque chose de vraiment bien foutu.
On se détend, l’univers est beau et à tout ce qu’il faut mais jusque ici, pas de grande surprise, ET TOUT A COUP (je le mets en gros parce qu’on a vraiment l’impression de se prendre une claque), on bascule, de la violence (beaucoup !), des morts (pleins !). On se prend à penser« je l’aimais bien celui-là, il va me manquer », on se le dit même plusieurs fois. Et c’est là qu’on se laisse prendre, on se dit vraiment qu’il pourrait nous tuer n’importe qui le bougre. Cela rend encore mieux l’impression de chaos. La violence elle, on ne la voit pas que des yeux « des grands généraux », on vit les émotions aux limites de la folie des témoins du massacres de proche. Et l’a l’histoire décolle, et va très loin !
Les points négatif maintenant, l’ensemble de l’œuvre est trop gros (je parle du nombre de page) pour s’en sortir sans défaut, On ne passera pas à côté de quelques longueurs (le calme avant la tempête), qui restent nécessaires à l’histoire. Des fois justement, sur un chapitre, l’auteur nous perd un peu, on ne comprend pas d’où vient ce bout d’histoire, on ne le comprend que 2 ou 3 chapitres plus loin, et l’on apprécie alors ce chapitre qui nous avais laissé perplexe sur le coup, c’est un peut déroutant au début.
Le gros point noir à vraiment été pour moi les stéréotypes utilisés pour les « méchants », ils sont basés sur des stéréotypes présenté au début, comme on colle une étiquette, et j’aurais bien aimé qu’ils évoluent un peu plus au fil de l’histoire, qu’ils soient moins figés.
Quoi qu’il en soit, s’attaquer à ce chef d’œuvre demande de la patience et de la motivation vu la taille du machin, mais ça vaut le coup d’œil, ne serais-ce que pour se faire un peut chambouler ses habitudes en termes de SF. Cela reste un sorte d’ovnis, qui ne conviendra peut être pas à tout le monde, mais qui moi m’a beaucoup marqué. J’ai l’impression d’avoir oublié plein de choses à dire vu l’ampleur de l’histoire, mais il serait facile de gâcher la surprise sur des éléments qui arrivent après les 2000 premières pages, soit à peine un tiers du chemin qui mène à la conclusion de cette épopée.
C’est avec ce livre que j’ai découvert Peter F. Hamilton, qui est depuis devenu mon auteur de SF préféré. Même si ce n’est pas cette série qu’il à le mieux réussis.