Globalia n'est que le deuxième livre de cet auteur que je lis, aussi je ne peux me permettre de comparer avec d'autres oeuvres du même auteur. Toutefois ce livre m'a plu. Science-fiction ou l'on retrouve des traits de 1984 et de Ravage. Mais es ce vraiment une science-fiction? Ne vivons nous pas déjà en Globalia? Nous avons bien des traits qui y ressemble comme une civilisation qui balaye les anciennes cultures en rendant obsolète ou paria tout ce qui les représente. La langue universelle qui s'impose au détriment des langues et cultures du monde faisant de tout ce qui n'est pas sien soit relégué au deuxième rang. La presse caniveau a la solde du pouvoir universel qui manipule et est manipulé, les médias qui distillent ce qu'il faut dire et penser à une foule qui est de plus en plus abrutie et qui ne cherche en aucune manière à comprendre le pourquoi du comment et gobe tout ce qu'on lui fait avaler du moment que le petit confort quotidien est assuré. N'avons nous pas aussi notre protection sociale qui nous montre l'ennemie en martelant par le biais des médias tout ce que l'on doit voir et croire et pendant ce temps, on ne parle pas d'autre chose qui serait plus dérangeant. Si certains ont vu dans cette oeuvre de la science-fiction, à mon avis, nous vivons alors dans un roman mais la seule différence c'est que cela ne se termine pas avec le mot FIN.
A chaque page de ce livre, j'ai trouvé des similitudes avec notre histoire actuelle. Certes, certains personnages sont creux comme l'écrive certains voir naïf puisqu'ils ne voient pas ce qui leur pend au nez mais comment le pourrais t'il puisque rien ne filtre. Les héros de ce roman ont au moins le mérite de chercher à connaitre la vérité sur ce qui les entoure et tentent de se libérer du joug de la démocratie suprême.
Globalia est une démocratie parfaite a la limite de la dictature, Mais comme toute dictature, elle finira par implosé.