Globalia, ou l'histoire de rien
Donc l'histoire, ce sont des personnages mal taillés et tous plus stéréotypés les uns que les autres qui se balladent dans un monde de déjà-vus de l'anticipation, un peu comme si l'auteur avait voulu faire un exercice de style de ce qu'est la SF, piquant une idée par-ci par là et repompant les grands classiques dans un espèce de grand fourre-tout qui se voudrait être philosophique mais finit par être juste pénible à lire.
Tellement pénible que la fin du bouquin vous donne envie de le jeter contre un mur tellement ça ressemble à une arnaque de suivre avec difficulté des personnages creux dans un monde inintéressant dont les moindres détails vous sont décrits comme si vous étiez un peu idiot et qu'il fallait vous montrer "là, là, regarde, je dénonce quelque chose, vas-y, réfléchis très fort" pour en arriver à une entourloupe scénaristique à peine digne d'un soap américain écrit à la chaîne par des scénaristes sans talent.
Bon par contre, le bouquin est chiant comme la mort mais c'est plutôt bien écrit, alors j'ai mis 2 plutôt que 1.