J'avais déjà vu ce livre plusieurs fois lors de mes multiples visites à ma librairie locale, mais je ne m'étais jamais vraiment arrêtée dessus. Jusqu'à ce fameux jeudi matin où mes camarades de classe russes nous ont présenté un super exposé sur les clichés du Français en cours de civi française. Elles ont sorti le livre et ont lu quelques passages qui m'ont bien fait rire. Ni une ni deux, je m'en suis allée en ville acheter le bouquin.
Angliciste oblige, je l'ai lu en version originale. Je serais pourtant bien curieuse de voir ce que la version française a à offrir : la quasi totalité des dialogues repose sur un bon franglais, des traductions littérales d'expressions figées qui mènent à de petites incompréhensions et de bonnes vannes de la part de Paul West.
Justement, Paul West, c'est un anglais qui se retrouve à bosser en France dans une boîte parisienne. Il est chef d'un projet de salon de thé, à la tête d'une équipe de bras cassés. On suit ses déboires dans Paris. Rechercher un appartement, confrontation avec notre si belle administration, commander un café au lait, séduire les femmes, tout y passe. Le tout est soutenu par l'histoire de son patron, Jean-Marie.
Je n'irai pas plus loin dans l'explication de l'histoire. Le livre passe bien. Je l'ai pris pour voir le point de vue des Brits sur les Frogs et bon, on va dire que c'est marrant. De bonnes petites vannes plutôt vraies, parfois trop. Ça tire sur la caricature (souvent). Vraiment, sommes-nous si souvent en grève ? La vision de la femme est absolument affreuse - Paul West est un peu un salaud.
Cependant, je suis plutôt contre le fait de dire que c'est l'histoire d'un Anglais en France, quand vraiment, c'est l'histoire d'un Anglais à Paris. Tout, dans l'histoire, revient à Paris.