Gone, Baby Gone par rivax
Quatrième tome d'une saga qui en compte pour le moment cinq : les aventures de deux détectives privés spécialisés dans les affaires de disparitions de personnes. Angela Gennaro, une bouillonnante italienne et Patrick Kenzie, un irlandais roublard. Amis d'enfance, tous deux issus des quartiers populaires de Boston, ville où se déroulent la plupart de leurs aventures. Des polars trépidants et injustement méconnus en France.
Il est ici question d'une disparition d'enfants : une petite fille de 4 ans disparait, les détectives sont contactés par sa tante, la mère de la fillette semblant prendre la chose à la légère (il faut dire que, droguée, alcoolique et addict à la télévision, elle a du mal à s'intéresser à autre chose qu'elle même).
Les détectives secondent une équipe de la police de Boston et commencent par suivre la piste de la drogue dans une enquête menée tambour battant.
Après plusieurs déconvenues, nos héros seront confrontés à un dilemme déchirant et feront un choix qui les affectera durement, car la petite fille n'est pas l'enjeu d'un sordide trafic, c'est un policier qui l'a arrachée à la vie misérable dans laquelle elle évoluait pour la confier à des parents aimants et attentifs. Le dilemme est de savoir s'il faut faire ce qui est juste ou ce qui est légal. Kenzie choisit la légalité et remet l'enfant à sa mère...à la fin du livre, le lecteur constate que la mère n'a pas été changée par cet enlèvement et qu'elle continue à ne pas s'occuper de sa fille. Pour autant, la laisser aux mains de ses ravisseurs eut-il été le bon choix?