Pas besoin de vous le cacher, j'aime, je sur-aime Thompson. Son écriture, son personnage, TOUT. Alors quand on me propose de me plonger dans un recueil de ses correspondances, je dis oui. Tout de suite.
Plusieurs choses choquent, attirent l'attention. Premièrement, le nombre des lettres et leurs destinataires. On retrouve (ce qui m'a marqué) une correspondance avec un jeune homme de 14 ans, des lettres d'insultes diverses (un direct de TV locale) ou aux grands de ce monde.
Ensuite, le ton de ces missives révèlent beaucoup de Thompson : je m'en foutiste, drôle, acide. Thompson vivait comme il le voulait, comme il le pouvait. Voyages en Amérique du Sud, dans les Caraïbes... Souvent d'ailleurs sans le sou. Les lettres ont d'ailleurs le plus souvent sujet à l'argent. Thompson luttait pour un peu de reconnaissance, qu'il ne semble -malheureusement- avoir eu qu'après sa mort.
Oui, on en apprend énormément sur ce personnage central pour la contre culture (historique) des Etats Unis, et c'est cela qui me réjouit tant.