Dès la première page, on se laisse embarqué dans la voiture du Grand frère, chauffeur VTC. L'histoire, voire l'Histoire, est plus contemporaine que jamais : on revit le conflit des taxis et des VTC, sur fond de guerre en Syrie. Le petit parle au grand : c'est lui qui nous raconte la Syrie pourquoi être parti et la place, l'ambition qu'il n'a pas pu recouvrer en France. Le grand, sans nouvelles du petit, nous parle du quotidien, les amis, les collègues, la cité, les flics, les taxis, les filles un peu. On roule avec lui et on l'écoute nous raconter dans un français d'aujourd'hui, verlan inclus. C'est direct, fluide. L'écriture est riche, généreuse comme les plats que sert le père des deux frères le vendredi soir. On le lit d'une traite !