Suite plutôt décevante de "L'orpheline de Ti-Carrec", "Gwen, princesse d'Orient" aura été plutôt un pensum qu'une lecture divertissante. Les aventures se succèdent sans réelles trépidations car on sent venir l'issue plusieurs dizaines de pages à l'avance et l'action tombe dans le rocambolesque le plus saugrenu.
Les personnages se font manichéens à l'envi et le récit perd en crédibilité. Un soupçon de "Jules Verne" pour donner des allures du Phileas Fogg au personnage principal et une héroïne qui perd en substance.
Je ne vais pas m'étendre ; il y a des romans légers qui pour conserver leur légèreté ne devraient pas s'alourdir d'une suite et "Gwen, princesse d'Orient" en est un bel exemple.