Avec Caryl Ferey, je me sens moins bête sans faire d'effort.
J'aime lire un bon polar, avec un flic complètement torturé et dépressif, tourner les pages à toute allure, tenir mon bouquin de façon crispée quand la tension monte... mais ce que j'aime par dessus tout, c'est qu'une fois le livre refermé, j'en sais un peu plus sur la Nouvelle-Zélande et la façon dont subsiste la culture Maorie à l'ère post colonialiste avec son vaudou toujours en vigueur.
Et puis sa plume me caresse les yeux et le cœur, me faisant oublier la violence gratuite qui traverse parfois son récit et quelques invraisemblances.