Le pitch : Harry a vaincu, et il a vécu. Ici, on suit les aventures de son plus jeune fils, Albus, qui, en plus du poids d'être affublé de prénoms de personnes illustres (mortes pour que Harry puisse vivre, rappelons-le, que c'est équilibré), a bien du mal à supporter d'être dans l'ombre béante de son père, et qui se lie d'amitié avec le fils d'un ennemi héréditaire de celui-ci, alors qu'une (autre) prophétie annonce que la bataille entre le bien et le mal n'est pas totalement terminée...
Alors ok je sais que c'était une pièce de théâtre et qu'en tant que telle, ça devait davantage claquer sur scène, avec costumes, effets spéciaux et décors qui vont bien.
Mais ce n'est pas parce qu'on décore une bouse avec des paillettes et qu'on allume des fumigènes autour que ça change sa nature profonde. J'exagère, mais vous voyez ce que je veux dire.
En fait, HP et l'Enfant Maudit, c'est un fan service cheap destiné à un public qui ne se contente de des miettes, et même pas de nouveauté, non, juste de trucs réchauffés au micro-ondes basse fréquence : le ship Ron/Hermione (depuis quand Ron est aussi niais?), la cicatrice douloureuse, le choixpeau, Mimi Geignarde, les détraqueurs, s'introduire en douce au Ministère de la Magie, breeeeef, rien de nouveau.
Sauf que ce qui nous tenait en haleine sur autant de volumes devient extrêmement indigeste sur 300 pages à peine.