Fans d’Harry Potter, nos voeux ont été exhaussés : une huitième histoire a vu le jour en juillet dernier pour nos amis anglophones, et le 14 octobre en version française. Cette histoire, qui n’est en fait que le texte de la nouvelle pièce de théâtre jouée à Londres à guichet fermé, tient-elle vraiment ses promesses? Rowling a-t-elle su préserver la magie dont elle nous a entouré depuis le début du 21ème siècle?
« La huitième histoire, dix-neuf ans plus tard.. » Nous suivons dans cette pièce le plus jeune fils d’Harry, Albus Severus Potter. Celui-ci rentre dans sa première année à Poudlard et est « le vilain petit canard » de la famille ; en effet, il ne supporte pas la pression engendrée par son nom et la popularité de son père. Il sera en proie aux doutes durant tout le récit, tout en cherchant son destin au cours de son aventure.
Comme tous les fans de la première heure, l’engouement pour ce nouveau tome m’a fortement atteint. Une fois le volume dans nos mains, nous ne pouvons nous empêcher de nous écrier « enfin »! Après une lecture intensive, nous avons l’impression de retomber en enfance. Car effectivement : cette suite est une réussite. Le style « pièce de théâtre » peut rebuter au premier abord, mais on s’y habitue rapidement tant l’histoire est prenante.
Albus Potter est un personnage attachant, en constante recherche de sa place dans le monde, et son caractère nous rappelle évidemment celui de son père. Il semble d’ailleurs avoir hérité de sa capacité à s’attirer les ennuis, pour notre plus grand plaisir. Les autres personnages de sa génération relèvent en revanche, pour la plupart, plus de la figuration que du réel intérêt. De plus, nous retrouvons avec plaisir les personnages de base, maintenant des adultes accomplis, tels qu’Harry, Hermione, Ron, et même Drago Malefoy, l’ennemi d’école de notre cher sorcier.
L’écriture est fluide, prenante, l’histoire tient en haleine même si ce n’est plus la même magie qu’autrefois. Nous pouvons affirmer que cette suite enchantera tous les fans, ceux de la première heure en particulier.