Harry Potter et les Reliques de la Mort par moderngirl

J'ai beaucoup aimé ce septième tome... Je me suis sentie très nostalgique quand je l'ai fini... Un sentiment de vide m'a envahi mais j'étais aussi émue par cette fin qui vient clôturer avec beauté cette formidable aventure mêlée de magie et de tolérance...

Ce tome était plein de révélations...

La tournure qu'avait pris la relation Harry-Dumblemore m'avait prise aux tripes. Tout comme Harry, j'étais totalement perdue ne sachant ni qui croire ni quoi penser...

Comme d'habitude, J.K Rowling a mis en avant des personnalités complexes et des personnages torturés.

Ce tome m'a beaucoup étonné par sa noirceur. Je savais qu'il allait être plus sombre mais j'ai été surprise par toute la souffrance, toute la peur, toute la tristesse qui s'en dégageait...

En faisant d'Harry, un sorcier majeur, J.K Rowling l'a fait brutalement rentrer dans le monde des adultes, un monde de souffrance, un monde où il faut apprendre à survivre par lui-même, un monde où les certitudes s'envolent, où il faut se faire sa propre opinion, savoir discerner le vrai du faux...

La métaphore de J.K Rowling était très réaliste : Harry se retrouve seul, obligé de voler par ses propres ailes, sans nourriture, sans toit...

Ce qui m'a le plus touché, ce doit être ce qu'il arrive à Rogue. J'ai toujours su que Rogue était du côté de Dumblemore et qu'il l'avait tué à la demande de celui-ci pour lui éviter le déshonneur, pour qu'il meure en héros comme il le méritait... Je savais aussi qu'il tenait à Lily mais je n'imaginais que c'était à ce point. Cet amour qu'il nourrit pour elle était si beau, si touchant... Les souvenirs de Rogue sont mes moments préférés de ce septième tome.

Avec Draco, Rogue est l'un de mes personnages préférés et j'ai beaucoup aimé l'importance et l'hommage que lui a fait J.K Rowling dans cet ultime tome. Parcontre, je suis déçue du traitement qui a été fait à Draco, j'aurais voulu qu'il ai un rôle plus important. Même s'il est un serpentard, j'aurais aimé qu'il devienne l'allié d'Harry au lieu de se cacher, de trembler ainsi. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé la fin quand Draco essaye d'empêcher Crabble et Goyle de tuer le trio, je ne pense pas que ce soit seulement par peur des représailles puis quand il essaye de sauver ses imbéciles d'acolyte.

Le destin des Weasley m'a beaucoup touché... J'ai trouvé si triste ce qui arrivait aux jumeaux... J.K Rowling avait prévenu qu'il y avait beaucoup de morts... Elle en avait besoin pour l'intensité dramatique...

Autre chose qui m'a surprise : l'importance de Neville Londubat... J'avais pensé qu'il jouerait un rôle car, dès le départ, la prophétie était ambigüe, il aurait pu être à la place d'Harry... Mais là, il est bien plus important que je ne l'aurais crû.

La relation Hermione-Ron a enfin évolué. Ron était bien plus mature dans ce septième tome, j'ai beaucoup apprécié de le voir ainsi. On voyait sans mal les sentiments qui s'étaient instaurés entre Hermione et Ron... C'était très beau...

Quand à l'épilogue. J'ai eu un peu de mal à me retrouver parmi tous ces noms mais la scène qui m'a plû : quand Albus demande à son père ce qu'il adviendrait s'il était choisi comme Serpentard... Et Harry lui répond que son deuxième prénom - Severus - était porté par un serpentard très courageux...
Cette nouvelle génération promet un avenir radieux... Les querelles entre maisons vont se résumer à des chamailleries, à des taquineries...

Une très belle fin pleine d'espoir...