« Hiroshima, fleurs d’été » est un livre qu’on pourrait qualifier de témoignage vital pour l’humanité.
L’histoire qu’on dit souvent écrite par les vainqueurs a souvent montré les Japonais comme des robots fanatisés et conditionnés à mourir plutôt que de se rendre.
C’était sans doute vrai pour les soldats au front mais le livre de Hara montre le comportement des civils d’Hiroshima qui ne différait pas beaucoup de celui des population occidentales avec de la peur, de l’angoisse et pour certains des critiques des positions adoptées par l’armée.
« Hiroshima, fleurs d’été » contribue donc à humaniser donc considérablement les populations japonaises en faisant ressentir l’horreur absolue d’un événement que tout un chacun n’espère jamais vivre.
Par comparaison, l’attentat du 11 Septembre, aussi horrible soit il, fait l’effet d’une piqûre de guêpe tant un esprit humain normalement constitué n’est pas capable de saisir la violence d’une catastrophe comme celle d’Hiroshima.
Sans verser dans l’exercice vain de refaire l’histoire, on peut se demander si l’utilisation de la bombe atomique aurait pu être évitée.
On peut aussi la voir comme un passage obligé pour que l’homme en mesure pleinement le pouvoir annihilateur quasi illimité à l’échelle terrestre.
En ce sens le conflit de la seconde guerre mondiale avec les camps d’extermination nazi et les bombes atomiques larguées sur le Japon est celui qui a atteint le plus haut degré de violence et d’horreur de tous les temps.
La souffrance psychologique engendrée fut sans doute insupportable pour les survivants puisque Tamiki Hara se suicidera 6 ans après.
Il lègue donc cependant pour l’éternité un témoignage bouleversant et émouvant aux larmes.
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