A la sortie de ce livre, certains ont vu un plagiat de Candide. Voltaire a défendu l'auteur Anglais car les deux livres ont été écrits au même moment et en a reconnu les qualités.
Les deux c'est vrai oscillent entre un roman et un traité philosophique. C'est une approche que j'ai un peu de mal à suivre. On n'a pas la qualité d'une étude de caractères, les personnages ne sont là que pour discuter philosophie. Cependant, ce n'est pas non plus un texte philosophique où l'auteur cherche à expliquer ou à démontrer son point de vue. Dans les 2 livres, on voit en permanence des thématiques qui émergent et qui disparaissent trop vite sans que l'on ait de le temps de se poser.
Contrairement à Voltaire, Samuel Johnson ne passe pas son temps à rendre des comptes en se moquant de ses contemporains. Il en quête du bonheur et ne s'écarte pas de cet objectif. Il est plus sobre, plus clair dans son propos mais moins drôle aussi.
Ce livre m'a aussi fait pensé à la vie de Bouddha. Il vivait dans une prison dorée qu'il quitta comme Rasselas. Mais avant de trouver sa voie, il testa plusieurs modes de vie (luxe, ascétisme,...).