J'ai adoré le grotesque, j'ai moins aimé le serieux !

Voyant le mythe qu'inspirait et inspire encore ce cher Edgar Allan Poe, je me suis laisser tenté par l'aventure deprissivo-gothique de ce fameux écrivain. Que dire, si ce n'est que j'en sors, le cœur mitigé !

D'un coté, j'ai adoré ses contes imaginaires, métaphoriques, magiques ; et de l'autre extrémité, j'ai absolument pas aimé, les contes mi-réaliste, mi-fiction. «Le mystére de Marie Roget» que je trouve ennuyeux, plombé par ces longues descriptions à n'en plus finir et qui tuent tout ce qui faisait de «Double assassinat dans la rue morgue» un conte policier, plein de charme et d'ingéniosité du récit !

«Le joueur d’échecs de Mealzel» fais aussi dans la descriptions à n'en pas finir, traitant d'un sujet inintéressant, quand, je lis un conte, c'est pour y trouver des choses imaginaires, chimériques ; et non les essais de résolutions d'énigmes réelles... «Philosophie de l'ameublement», «Le domaine d'Arnheim», ainsi que «Le cottage Landor» sont aussi lourds de longues descriptions que je me suis presque endormi en les lisant !

Au final, il y-a quelques contes qui m'ont vraiment titiller l'esprit, «L'ange du bizarre» m'a fait sourire par ses situations burlesques, ainsi que sa métaphorique ! «Eléonora» m'a éblouis par sa mélancolie et son humanité, cette vérité qui s'en dégage, et qui dit que tout change malgré les promesses du passé ! Et enfin «Le corbeau» que j'ai trouvé saisissant de poétique, de beauté et surtout de maitrise, tout y est pour être l'un des plus beaux poèmes jamais composé ! La métaphore est si bien faite, la situation qui parait réaliste en tout point devient irréaliste et fantastique quand tous ces éléments se retrouvent liés ! Et ce -Jamais plus- qui revient encore et encore, et que l'amant attristé repousse, puis s'en sert -bien qu'il sache que la réponse restera invariable- pour amplifier son malheur, pour s'écraser le cœur par cette douleur ! Que c'est bien mené comme poème, du génie !

En conclusion, je trouve que rien que pour ce dernier poème, j'attribue un 7 à cette œuvre, qui aurait surement mérité un 6 tout au plus, si ce magnifique poème n'était venu ponctuée cette œuvre ! «Le système du docteur Goudron et du docteur Plume» est aussi un bon conte, mais que je trouve inachevé, si au final, les gardien avaient pris le narrateur qui était entre les fous au moment où, les gardiens avaient repris le contrôle, tel un fou ; je trouve que la chute aurait été d'autant plus marquante, géniale ! Après, ce n'est que mon avis !

Ps : C'est en bref, un bon livre, souvent terni par les descriptions superflues !