L'Hymne du Vide
Clavier QWERTY : veuillez excuser l'absence d'accentuation. Les eventuelles coquilles ne seraient bien sur pas de la responsabilite du clavier. Il est a noter que j'ai lu la version traduite par...
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le 7 oct. 2020
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Lire Homo Deus est d'abord une épreuve de patience. Il en faut en effet pour endurer les innombrables lapalissades de l'auteur, telles que :
En réalité, cependant, les hommes ne meurent pas parce qu’un personnage en manteau noir leur tapote l’épaule
ou :
Les Neandertal n’avaient pas à s’inquiéter du Nasdaq.
ou encore :
Étudier la tactique d’Hannibal dans la deuxième guerre punique pour l’imiter dans la Troisième Guerre mondiale n’est qu’une perte de temps.
D'aucuns y verront de l'humour, j'y vois une tendance assez agaçante à prendre le lecteur pour un con. Ce ton qui persiste tout au long du livre est celui d'une vulgarisation mal comprise, qui ne fait pas appel à notre intelligence pour faire comprendre des idées complexes, mais qui simplifie à outrance ces idées et les réarrange en manière d'histoire enfantine pour ébahir à défaut de faire comprendre. On s'armera de patience, donc, pour profiter de cette revue de presse technologique qui nous permettra d'être à jour des dernières avancées et des derniers défis en matière d'augmentation humaine.
Patience aussi pour survivre aux analyses politiques et sociales de Yuval Noah Harari qui sont dramatiquement conformes à ce qu'on peut attendre d'un urbain moderne très éduqué : critique du capitalisme ou, à tout le moins, complaisance avec certaines analyses marxistes sur les inégalités ; nouvelle morale antispéciste ; faux relativisme moral qui se conjugue étonnamment bien avec une demande de régulation de la technologie censée rendre une part importante de la population "inutile" voire réduite en esclavage. On a en fait affaire à un cyber-écolo new age perçu à tort comme un promoteur du progrès technologique mais qui en est en fait le pourfendeur.
Créée
le 4 juil. 2020
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