Hygiène de l'assassin par lalynx
Vu que le livre n'est pas très long et que je suis chez moi, je me suis dit "aller pourquoi pas ?" et je me suis lancée dans la lecture d' "Hygiène de l'assassin" d'Amélie Nothomb. Je n'ai lu d'elle que "Stupeurs et tremblements" et je ne la connais vraiment que de réputation. Je ne savais donc pas si j'allais entrer dans la classe de ceux qui l'adorent ou de ceux qui la détestent (car il semble ne pas il y avoir de milieu parmis ses lecteurs). Je dois avouer que c'est la deuxième classe qui gagne pour le moment, peut-être un autre livre me fera changer d'avis.
Hygiène de l'assassin c'est l'histoire d'un célèbre écrivain cynique, méchant, obèse, énervant qui va bientot mourir d'un cancer des cartilages et que des journalistes timides, de petites natures et couards vont interroger. Après avoir foutu 4 journalistes dehors en les faisant vomir, une femme journaliste s'y tente et réussis on ne sait trop comment à avoir un semblant de discussion avec lui.
Pour commencer parlons des personnages, Prétextat a l'air d'un homme qui n'a aucune saveur. C'est juste un vieillard malade et obèse qui raconte des conneries pour se sentir intéressant et se divertir des journalistes. L'auteur à essayé d'en faire un personnage atypique et mesquin mais il en résulte qu'un personnage vaguement contradictoire qui n'a rien de réellement intéressant.
Nina est une femme journaliste qui a tout des personnages féminins énervants : hautaine, parle avec des mots compliqués pour que ça ait trop la classe (non mais pourquoi le mot "métaphysique" apparait toutes les 5 pages ?), pose des questions dont elle connait la réponse (ok elle est journaliste mais quand même).
Ce qui m'a principalement énervée dans cette histoire, c'est le fait que Prétextat renvoie tous les journalistes qui s'enfuient pitoyablement tandis que avec Nina, en un tour de bras de sa part, Prétextat veut absolument qu'elle reste. Et dans l'évolution de l'histoire, il apparaît que Nina est soit plus intelligente que les autres soit ce sont les 4 journalistes qui sont bêtes comme leurs pieds. On dirait des journalistes qui n'ont absolument pas étudier le sujet avant de l'interviewer.
De plus, l'histoire est très lente, on lit des discussions qui ne vont nulle part pendant 20 pages pour enfin arriver dans un sujet ou un autre. J'ai eu plusieurs moment où je m'ennuyais en lisant, et ça c'est mauvais signe.
Pour parler de la fin, j'ai trouvé qu'elle venait de nulle part. Durant tout le roman, On essaye de savoir pourquoi Prétextat n'a pas fini son dernier roman, et une fois qu'on le sait, l'auteur prend une tout autre direction avec une fin à la rien avoir du style "tu veux ça !" "non" "si tu le veux" "oui bon ok" qui n'a pas du tout été bien amenée.
En bref, ma première entrée dans les livres d'Amélie Nothomb n'est pas vraiment une réussite. J'attends de voir d'autres romans pour me forger un meilleur avis. Pour celui-ci, heureusement qu'il est rapide à lire. On a souvent l'impression qu'Amélie essaye de faire passer ses propres idées par un personnage antipathique pour que ça puisse passer.