Depuis quelques jours, les Parisiens ou limitrophes profitent de l'exposition de ce roman sur toutes les façades de bus : une couverture magnifique, un rappel des romans précédents de la saga Eragon, presque un souffle d'oxygène dans une ville qui est devenue anxiogène. Mais ne vous fiez pas aux apparences, la comparaison s'arrête là, en tout cas pour ma part.
Idéalis a été LE roman de la fin d'année 2020 qui a fait effondré toutes mes motivations de lecture. Un roman que j'ai voulu absolument terminé, je me demande encore pourquoi aujourd'hui, un pavé énorme de 843 pages, pour une histoire qui ne m'a absolument pas touchée, mais avant de vous parler du pourquoi, commençons à découvrir Kira, la protagoniste principale de ce roman.
Kira a une vrai volonté de fer, l'abattement ne fait pas parti de son vocabulaire, elle avance et le passé doit rester dans le passé. La souffrance de ses sentiments peuvent quelques fois émerger mais sa volonté incommensurable de ne pas désespérer est la plus forte.
Bon et pour me faire plaisir et à vous aussi, je vais vous parler de Kira un petit peu, suite à sa transformation et la substance qui a recouvert son épiderme (non pas de spoil puisque c'est écrit dans le synopsis). Les avantages de cette transformation : elle a maintenant une couverture intégrale, plus de pull, de combinaison, elle n'a plus jamais froid !!!! J'avoue ça m'arrangerait en ce moment, moi qui écris cet article collé contre mon radiateur. Mais surtout, Kira n'a plus besoin de faire pipi, c'est pratique pour une fille non ? Mais j'ai trouvé tout de même plus d'inconvénients : Kira n'a plus de cheveux, pas très sexy quand même, ses organes génitaux sont totalement cachés, c'est quand même embêtant vous ne trouvez pas, elle va devoir faire vœux d'abstinence. Elle met de la poussière partout car la substance évacue ses fluides de cette manière : mais jamais on ne parle de faire le ménage, c'est bien un homme l'auteur de ce roman !!!
Après cette présentation rapide de l'héroïne principale, je ne ferais pas la même chose pour les autres personnages qui se sont effacés depuis longtemps de mon cerveau. Je reviens donc sur Christopher Paolini qui évoque ses propres difficultés à la rédaction de cette œuvre, dont il a repris plusieurs fois le manuscrit : je me demande si au final ce n'était pas un signe.
Pourtant, quand j'ai commencé le roman, j'ai été immédiatement projeté dans le film Prométhéus. J'espère ne pas être la seule a faire le rapprochement. Une planète lointaine, des explorateurs scientifiques, une forme de vie extraterrestre, les rapprochements sont nombreux mais je vais m'arrêter là pour ne pas vous spoiler votre plaisir. En bref : la base de tout bon roman de Science-Fiction du genre.
Mais toute comparaison s'arrête là : tant mieux me direz-vous, ou pas ... Christopher Paolini nous embarque à coup de centaines et de centaines de lignes dans un space-opéra avec des bons et méchants aliens, un secret à découvrir par une poignée de survivants humains. J'ai eu pendant toute ma lecture l'impression que l'auteur avaient tous les ingrédients mais pas la recette, ce qui fait que la levure a été en contact avec le sucre et le sel et la brioche n'est pas montée.
L'auteur commence ceci, s'égare par là, s'aperçoit qu'il va être rapidement bloqué donc décide de prendre un autre chemin pour au final avancer poussivement comme un vaisseau spatial en panne d'énergie nucléaire.
Non, malheureusement pour moi, je n'ai pas été conquise par le dernier roman de Christopher Paolini et je vais m'arrêter sur ce premier tome sans regret.
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