“J’ai aimé la rencontre avec les hommes de ma vie, la dualité, la complicité, le rire, la quiétude, la séduction, l’impérieux besoin de reconquérir chaque matin, de rêver une vie à deux tout en sachant que rien ni personne ne résisterait à mon piano, à mes théâtres, à la route partagée avec d’autres.”
En plus d’être la plus grande chanteuse de tous les temps, Barbara a aussi une histoire terriblement passionnante. Cette histoire, elle la raconte dans “Il était un piano noir”, les mémoires interrompus qu’elle a commencé à écrire en 1997 avant de mourir quelques mois plus tard.
Elle revient sur son enfance, la guerre, son père, et surtout, sur son incontrôlable besoin de chanter. Voyage dans la France des années 50, de Précy à Rémusat. Sa vie à Paris, Bruxelles, Göttingen, ses amours, ses déboires et ses amitiés. Tout ça dans un seul but : chanter. Tout ce qu’elle fait, Barabara le fait pour la musique. Jeune prodige, elle commence le chant et le piano à 15 ans, et côtoie quelques années plus tard les plus grands : Prévert, Vian, Montand, Piaf, et j’en passe...
On en apprend beaucoup sur la vie des artistes légendaires qui ont fait naître le cinéma et la chanson française. C’est juste passionnant, je n’ai jamais pris autant de notes pendant une lecture. En plus de ça, l’écriture de Barbara est incisive et poétique, le livre est très court et se dévore en quelques heures.
Même si mon inénarrable passion pour la dame en noir m’empêche d’être objective, “Il était un piano noir” est un incontournable pour tous les fans de culture française.
https://youtu.be/DoJDgBYitq4
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