Dictionnaire de philosophie écologique inintelligible pour le français moyen (dont je fais parti) à moins d’être un érudit ou d’utiliser votre dictionnaire chaque minute.
Si je peux me permettre, l’idéaliste peut gagner, mais l’utopiste perd toujours Mr Barrau.
L’écologie est l’affaire de tous, elle n’est pas réservée à une certaine élite intellectuelle ou à un militantisme politique de gauche. Cela doit être un message universel qu’il faut porter, qui aura ainsi le plus de chance d’être efficace et de toucher un large public.
Globalement le discours est très alarmiste (à juste titre) du coup je ne comprend pas le le choix du nom de cet entretien puisqu'il n’y a ni rêve, ni poème, c’est même très souvent la sinistrose.
Quelques ressentis au cours de la lecture :
Des paragraphes entourés de mots bien compliqués, mais une fois qu’on en a saisi le sens grâce au dico, finalement ça sonne parfois un peu creux car cela peut manquer d’exemples, il n'est pas rare que je me fais la réflexion « tout ça pour dire ça ».
Aussi, très souvent, il saute du coq à l’âne et donne une impression décousue.
Egalement, il fait preuve d'un militantisme de gauche voir d’extrême gauche, c’est son droit mais on a envie de lire autre chose quand on s’attend à un pamphlet écologiste et souvent le rapport avec le sujet est questionnable.
Finalement j’ai appris à mieux connaître et cerner ce monsieur qui m’avait beaucoup interpellé dans ses discours médiatiques mais je suis un peu déçu : rendre hommage aux mots c’est bien, mais dans le cadre d’une urgence (ici écologique), vouloir se passer pour un intellectuel comme argument d’autorité n’est probablement pas judicieux. Je pense qu’essayer de se faire comprendre d’un maximum de personne ne serait pas un luxe pour la cause.
J’ai noté 6 car j'ai appris des mots (je vais essayer de les retenir maintenant).
Sur le fond du sujet traité, son discours a renforcé mon inquiétude sur notre avenir écologique tout en me sentant malheureusement assez impuissant car précisons que au delà de l’aspect alarmiste des questions/réponses (qu'on ne peut remettre en cause), vouloir aller encore plus loin que le "seul" développement durable et d'aller vers une "véritable révolution écologique" n’est objectivement, à mon sens, plus un militantisme mais une évidence bien que dans le principe cela soit autant vertigineux (changement radical de nos modes de vie) que affolant (Comment faire ? Est-ce possible ? Le souhaite-on vraiment ? [spoil : non car je ne perçois aucun déclic chez les gens et les politiques à ce jour]).