Dans le premier roman d’Antoine Mouton, un metteur en scène polonais était aux prises avec un roman qui se transformait à chaque lecture, et qu’il ne réussissait par conséquent pas à mettre en scène jusqu’à le rendre fou. Dans «Imitation de la vie», à paraître le 24 août 2017 aux éditions Christian Bourgois, le monde du roman, pour l’essentiel un manuscrit à l’intérieur du livre, est lui aussi instable, foisonnant et piégé.
L’histoire se déroule suivant une série de malentendus, reflet de l’absurdité et de l’imprévisibilité de la vie. Paul Renard, psychanalyste de son état, se rend par erreur à un congrès de charlatans, ayant confondu l’invitation avec celle d’un symposium sérieux de psychanalyse se déroulant dans le même lieu. Malgré l’évidence de sa méprise, il reste, tombé sous le charme de sa voisine, Camélia Mélondas. La relation amoureuse qui s’ensuit prend rapidement une tournure décevante et triste.
Tous deux sont contactés quelques mois plus tard, suite à la disparition d’un dénommé Pierre Érazi, un patient qu’ils avaient en commun à leur insu. Avec l’impression d’avoir été floués, Pierre Érazi devient l’objet d’une compétition négative entre eux, fantôme obsédant venant s’immiscer dans leur histoire d’amour à moitié vécue.
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