Voilà des années que mes amis me rebattent les oreilles avec ce livre. Hier en fouillant dans un tiroir, je l'ai retrouvé. (surement quelqu'un qui l'avait intentionnellement oublié.) Comme je n'avais rien à faire hier soir, j'ai comblé ce vide.
Bon et ben, à chaud comme ça, j'ai envie de dire que je suis un peu déçu.
Relater la montée du nazisme de façon épistolaire, quelle idée grandiose, mais pourquoi en faire un roman aussi court ? Pourquoi ne pas avoir cherché à développer davantage les changements de sentiments des protagonistes, ou tout du moins, en une trentaine de pages de plus?
Les retournements de Martin me paraissent trop expédiés dans cet échange de lettres, qu'ils en paraissent un poil artificiels. J'aurais bien aimé sentir le doute habiter d'avantage le personnage avant de le sentir lentement verser dans le sombre.
J'ai la désagréable impression d'être passé à deux doigts d'un grand truc.
Bâclé ? non. Expédié ? un peu à mon goût.