J'ai lu ce roman pour la première fois il y a 30 ans et je reviens encore régulièrement à toute la trilogie. Jamais depuis je n'ai retrouvé cet équilibre entre une écriture aussi raffinée que les décors ou les colifichets dont on pare les esclaves et un vice constant. Là où d'autres lectrices et lecteurs voient des répétitions et des longueurs je ne lis que des variations autour d'un même thème.
J'en profite pour rassurer les plus choqués : dans le 4e volet, non traduit en France, Anne Rice adoucit son univers. Désormais les esclaves viennent de leur plein gré se soumettre, le consentement est intrinsèque et les performances improbables tempérées. C'est un vaste message de tolérance qu'elle propose pour conclure son récit, aussi surprenant que cela puisse paraître quand on découvre cette série.
Je dédie un blog à celle-ci, si chère à mes yeux...
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