Extrait
Fatiguée de la loterie, comme Dans mon enfance, - je quitterai le jeu, Heureuse de ne pas croire qu'il y a d'autres mondes.
Par
le 20 avr. 2022
1 j'aime
Souvent, j’ai ce livre au fond de la bibliothèque qui n’attend que d’être lu. Mais je le garde patiemment. Je le garde comme un trésor, car je sais déjà que je vais l’adorer. Je l’aime déjà. Quand l’heure vient, c’est un moment privilégié.
Mais il y a plus beau encore. La lecture dont on attendait rien. La lecture prise au hasard. Et qui se révèle être merveilleuse. La surprise a ce pouvoir de rendre tout plus grand et plus fort. Insomnie de Marina Tsvétaïéva en fut une.
•
C’était un soir rempli d’obligations que je ne voulais pas tenir. J’ouvris ce recueil. Dès les premiers vers que mes yeux touchèrent, ce fut une tempête dans mon esprit. Rien de moins qu’un coup de foudre. Imprévu, inexplicable, ineffable, passionné.
•
Je l’ai dévoré toute ma nuit. Insomnie me donna la plus belle des insomnies. C’était une boulimie littéraire. Je l’ai refermé au matin. Le lendemain, je le repris. Je le recommençais du début. Poèmes après poèmes, les relisant plusieurs fois. M’imprégner des mots. Faire retomber la passion pour donner place à l’amour qui dure.
•
Si vous me demandez de quoi ces poèmes parlent, je vous répondrai de tout. De l’amour, de l’inspiration, de l’indépendance, de la nuit, de la rage d’exister, de l’exil, de la vie, de la mort, du temps. Oui, beaucoup du temps. Celui qui passe, et puis l’Éternité.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs recueils de poésie
Créée
le 20 avr. 2020
Critique lue 269 fois
6 j'aime
6 commentaires
D'autres avis sur Insomnie
Fatiguée de la loterie, comme Dans mon enfance, - je quitterai le jeu, Heureuse de ne pas croire qu'il y a d'autres mondes.
Par
le 20 avr. 2022
1 j'aime
Du même critique
Souvent, j’ai ce livre au fond de la bibliothèque qui n’attend que d’être lu. Mais je le garde patiemment. Je le garde comme un trésor, car je sais déjà que je vais l’adorer. Je l’aime déjà. Quand...
Par
le 20 avr. 2020
6 j'aime
6
Nous voilà reconfinés comme en l’an 20. Me revoilà en bonne parisienne qui se respecte dans le sud de la France, ayant l’irrespect, l’égoïsme, la malveillance de fuir un 13m2 dont l’humidité ne fait...
Par
le 7 nov. 2020
5 j'aime
3
Par une fulgurance, l’envie de lire Eugène Onéguine m’est venu. C’était maintenant, c’était tout de suite et ça ne pouvait plus attendre. Pourquoi à mes 22 ans et 6 mois de vie, il ne me semblait...
Par
le 20 avr. 2020
5 j'aime