La claque
Comme cela fait longtemps que j'ai lu de chef d'œuvre je n'ai pas un très grand souvenir de l'intrigue. Par contre je me souviens très bien de la noirceur de l'œuvre et de la claque que j'ai pris...
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le 8 juil. 2010
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Peut-être qu'il s'agit d'"un livre qui a profondément marqué le genre" (4ème de couverture) par son côté dégueulasse. Admettons que ce soit un choix de descriptions crues et qu'il suffirait de ne pas mettre ce roman entre toutes les mains.
Cependant, il s'agit aussi d'un roman policier, d'une enquête, d'interrogatoires, de déductions...
Et là c'est lourd. Les dialogues pendant les interrogatoires sont absurdes. Les déductions sont des fulgurances divines. Les coups de pouce du destin (tiens j'ai une photo de l'assassin) de même (mais pour faire durer je vais attendre 40 pages avant d'utiliser l'info capitale fournie au même moment). Les envolées littéraires sur le sens de la vie sont lourdes (peut-être que non mais que, au milieu de ce fatras, ça ne pouvait pas m'émouvoir). Le roman finit (cela ne spoile rien) avec "la colère légitime du peuple" ; exemple parfait de ce qui ressemble à une écriture à la va-vite faite de formules compassées puisque le roman n'a aucun rapport avec la colère du peuple (à moins de faire le boulot à la place de l'auteur pour trouver des liens vaseux avec le peuple et sa colère).
Créée
le 15 mai 2024
Critique lue 21 fois
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