Après avoir lu les deux Charlie et la chocolaterie et vu un certain nombre d'adaptations cinématographiques de l’œuvre de Roald Dahl, dont le film James et la pêche géante d'Henry Selick, difficile de résister à l'envie de ramener l'exemplaire du célèbre roman jeunesse chez moi après l'avoir croisé dans une boîte à livres.
C'est très facile à lire, si vous avez des enfants qui ont un peu de mal avec la lecture je ne peux que vous recommander les bouquins de Dahl de façon générale. On retrouve dans ce James et la grosse pêche son goût pour l'absurde et l'invraisemblance avec des situations étranges auxquelles un ou des enfants vont être confrontés et des embuches dont ils devront se dépêtrer pour avancer, jusqu'à une fin généralement heureuse.
Ce que j'aime bien chez cet écrivain, c'est qu'il justifie toujours quelque chose d'impossible avec une grande facilité, avec une réflexion digne d'un enfant qui parlera immédiatement à la plupart d'entre nous. Ce roman jeunesse commence très violemment avec le récit de la mort des parents de James, puis après nous avoir décrit son quotidien infernal avec ses tantes, il part à l'aventure malgré lui. J'ai lu ça pour rattraper ces quelques moments perdus lorsque j'étais petit où j'aurais plutôt dû lire un tel bouquin que faire autre chose, et je ne regrette pas du tout.