Guillaume Musso, ça se lit bien, mais à toute petite dose.
Après avoir fini "Les frères Karamazov", et ne l'ayant pas encore digéré, je me lance dans ce "Je reviens te chercher", en me disant que ce sera vite lu, et surtout parce qu'on me l'a prêté depuis un moment déjà, et que j'aimerais le rendre à son propriétaire.
J'avais des a priori sur son auteur et sa manière d'écrire, et toutes mes craintes furent confirmées.
Une fois plongé dans le vif du sujet, et le côté fantastique révélé, je me suis pris au jeu. Je voulais avancer, lever le voile sur les quelques mystères soulevés par l'intrigue, mais n'attendais pas grand chose de la fin, car on s'en doute dès le début, Musso écrivant toujours la même chose.
J'ai finalement été surpris. Je ne m'attendais pas à une fin aussi navrante, ridicule, sirupeuse et poussée dans la bêtise.
L'ensemble est pompeux, sans originalité, classique, et sans âme.
Musso donne même dans la prétention avec ses petits moments culture ("on la croirait sortie d'une peinture de Klimt"...) et ses petites citations de début de chapitre.
Oui Guillaume, on a compris, tu es cultivé, pas besoin de nous l'étaler. Essaierais tu de combler le vide de ta plume?
Plongé dans la lecture, on ne s'en rend pas forcément compte, mais une fois le livre fini, le constat est accablant.
ça ne me donne pas envie de relire du Musso de si tôt !!!