Jeanne Hébuterne est une artiste-peintre française née le 6 avril 1898 à Meaux et morte le 26 janvier 1920 à Paris. Surnommée « Noix de coco » en raison de son teint blanc laiteux et de ses cheveux châtain aux reflets roux, elle est surtout connue, de nos jours, pour sa relation amoureuse avec Amedeo Modigliani, artiste-peintre lui aussi, et de quatorze ans son aîné. N’ayant jamais entendu parler de ces deux artistes [il faut dire que je ne m’intéresse que très peu à la peinture, la littérature, le cinéma et la musique engloutissant la quasi-totalité de mon temps libre – et le peu qu’il me reste, je le consacre à l’alcool et aux filles, mais cela n’est pas le sujet ici ;-)], merci Wikipédia pour ces précisions !
Dans Je suis Jeanne Hébuterne, Olivia Elkaim – dont je n’avais jamais entendu parler non plus – s’attache à raconter la relation entre les deux artistes, histoire d’amour fortement désapprouvée par les parents de la jeune fille, du fait de la différence d’âge et de la condition précaire de l’esthète italien. L’auteure a-t-elle imaginé ce qu’elle raconte ou bien s’est-elle documentée pour nous livrer un récit biographique ? Je n’en ai aucune idée et, à dire vrai, je ne m’en soucie guère ; ce roman m’a ennuyé et n’a donc pas aiguisé ma curiosité. Est-ce dû au fait que ce livre raconte l’histoire de personnages réels mais dont j’ignorais totalement l’existence en entamant ma lecture ? Probablement. Ceci étant dit, il faut bien dire que le récit est loin d’être passionnant et que, à mon avis, le fait de connaître les protagonistes n’y changerait rien.
J’avais adoré les ouvrages proposés par les éditions Stock lors des rentrées littéraires 2015 et 2016 ; cette cuvée 2017 n’est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Il ne reste plus qu’à attendre 2018 pour savoir si la faiblesse de ce millésime 2017 est anecdotique ou, au contraire, annonce une tendance durable. Cette maison d’édition étant de qualité, je leur fais confiance pour rectifier le tir.