Douce mélancolie
Je suis convaincu que pour apprécier la poésie, il faut la lire à voix haute, la réciter, la déclamer. C’est ainsi qu’on se détache du sens -parfois abscons- pour plonger dans la forme, se laisser...
le 12 avr. 2020
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Je suis convaincu que pour apprécier la poésie, il faut la lire à voix haute, la réciter, la déclamer. C’est ainsi qu’on se détache du sens -parfois abscons- pour plonger dans la forme, se laisser emporter par la sonorité des mots et le rythme des vers. Tout cela est encore plus vrai pour la prose et la poésie libre, et ce recueil m’a confirmé dans cette idée.
Boris Vian est romancier et poète, il est aussi chansonnier et musicien. Cela se ressent tout de suite dans certains de ses poèmes : on a immédiatement envie de les chanter, tant ils semblent imprégnés de rythme et d’une mélodie inhérente.
Ce recueil comporte vingt-trois poèmes, certains très brefs. Tous sont empreints d’humour, d’irrévérence, d’une pointe de folie et de beaucoup de spleen. Ces comptines tristes, ces plaidoyers inquiets et ces ballades mélancoliques ont ce petit quelque chose de léger qui nous permet de sourire de l’absurdité de la vie.
C’est un peu triste, mais c’est badin, c’est gaillard, c’est moqueur, c’est joli et surtout ça n’est jamais chiant. C’est Boris Vian.
Créée
le 12 avr. 2020
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