mdair
Olol vou komprené pa kaumen lamitié sé plu 1porctan ke l'arjean é ke la réussit. Pansé tougour a vozami avan de passé à vou lol pck vouzet dé cijenr blan kokazoid privilijiées sal bobo
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le 4 mars 2017
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Ce n'est pas tout en haut 7 mais Voltaire a réussi à me faire aimer un genre dont je suis loin d'être un amateur. Le conte a cette tradition orale raconté sur les places: Ouverts à tous, surtout plus aux jeunes dans le but de dissémener certaines morales aux plus attentifs. Après voilà, c'est surtout un genre enfantin, il y a une certaine globalité dans ce genre là qui me fascinait que très très vaguement en étant jeune, jamais trop mon truc. La différence dans Voltaire, c'est le conte philosophique. Le but n'étant pas de dire que le conte classique n'a aucune portée philosophique mais plutôt qu'elle se focalise sur la fin. Et encore, ce n'est pas aussi philosophique que ca: Allez, Hansel et Gretel que je peux aussi apprécier, la tradition allemande: C'est peu philosophique. Il y a une morale, un petit trait philosophique peut-être au niveau de la gourmandise mais bon, peu de raisonnement autour. Le conte philosophique va se passer dans la globalité par un enchaînement de passages au service d'une réflexion. Quand Jeannot reçoit sa toge de noblesse et Colin non, on sent déjà la scission qui mène deux caps: L'élan d'illusion de Jeannot par le marquis de la Jeannotière (connoté de façon moqueuse) et Colin qui sait qu'il a tout à faire.
Voltaire dit avec tout son charme que nul être n'est apprêté à une finalité particulière car c'est l'apprentissage de la vie qui hisse l'être à son état. Ca peut nourrir tout un tas de dissertations et l'énorme avantage, c'est qu'on peut y réfléchir avec précision sur le texte car il n'est pas trop long et puis il se séquence beaucoup par caractérisations: Elles entraînent tout ce qu'on doit prendre en compte. On attribue à Voltaire ce passage au conte philosophique et forcé de reconnaître que ca change quelque chose: Après ce qui me chiffone, c'est si ce conte s'est transmis oralement. Je ne sais pas mais au moins, il entretient une attitude assez médiévale tout en sachant que ca n'a pas pu être écrit au Moyen-Age. C'est assez osé ce qu'il tente Voltaire là.
Mais là, vous allez me dire: Pourquoi que 7 ? Je suis plus que nourri en réflexion, c'est ce que j'attends. Pas de manque de profondeur (ca n'arrive jamais pour Voltaire, je pense), pas de style maladroit mais je trouve qu'il manque une essence que Voltaire a dans ses autres oeuvres: Cette capacité de se tirer en dehors de l'intrigue, cet attachement qu'il a pour tous les détails descriptifs, de l'intrigue, son côté un peu tirailleur et fin. C'est vrai que la finesse, c'est le critère que j'attends devant les idées-même: Dans ce conte, il y en a, c'est réussi mais Voltaire m'a habitué en mieux. Après dans un conte, on se limite forcément sinon on forcerait le niveau et ca sonnerait faux...Un conte qui sonne juste mais je crois que le roman en bonne et due forme (avec toutes ces manières de le détourner) résonne plus dans mes oreilles.
Créée
le 3 août 2024
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