En débutant la lecture de « Jefferson », je pensais simplement passer un bon moment, avec l’histoire de ce petit hérisson (qui m’a intrigué sur la couverture du livre), et de ses amis. Mais j’ai trouvé bien plus que ça, si bien qu’il m’a bouleversé et que j’ai mis un certain temps après l’avoir achevé, à reprendre mes esprits. C’est ce genre de surprise que j’aime tant connaitre à la lecture d’un livre, ou lors du visionnage d’un film. Être cueillie, touchée, chamboulée, et parfois plus encore, qu’on me fasse évoluer en tant que personne.
Si au départ, Jefferson est accusé d’avoir tué son coiffeur et devient vite l’ennemi public n°1, on se prend vite à s’attacher à ce petit hérisson à la gentillesse sincère, loyal et téméraire. Plus l’intrigue s’installe, plus le voyage de Jefferson et Gilbert, son fidèle ami, au pays des humains, va prendre des tournures inattendues. S’ils pensaient, lors de leur excursion en car avec les voyages Ballardeaux, pouvoir mener leur petite enquête sereinement, ils se trompaient. Ils vont non seulement réussir au fil des jours, entre visites avec leur groupe dans la ville de Villebourg, et recherches d’indices les menant au vrai coupable, à trouver ce qu’ils étaient venus chercher, mais bien plus encore. Ils vont également découvrir, au-delà de leurs attentes, d’autre valeurs : l’entraide entre animaux, l’amitié et pour Jefferson même, la naissance de sentiments amoureux. Mais aussi, l’effroi, la peur, et la découverte d’un combat mené par leur ami disparu, qui lui a certainement coûté la vie, révélé par la jeune guide de leur excursion.
Souvent drôle, parfois émouvant et bouleversant, on passe du rire aux larmes à la lecture de « Jefferson ». Amitié, entraide, amour, suspense, peur, empathie, protection des animaux… On ne s’ennuie pas une seule seconde et on vit un véritable tour de montagnes russes émotionnelles à chaque chapitre. Il ne fait aucun doute que « Jefferson » restera longtemps au creux de mon âme et de mon cœur, et que je ne suis pas prête de l’oublier de sitôt. Merci, Monsieur Mourlevat.
Ma critique complète sur mon blog : reves-animes.com