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Prince's Game
J'ai entendu tellement de fois qu'il ne se passait rien dans ce roman que j'ai bien failli avoir peur et en repousser la lecture. Linéairement parlant, effectivement, ça n'est que l'histoire d'une...
Par
le 14 sept. 2012
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Du cu, du cu, du cu ... Et des menottes !
Il est étrange de voir que le temps qui passe affecte réellement notre ressenti face aux choses.
Me revoilà face à Jessie alors que je l'ai lu la première fois il y a près de 20 ans.
Le livre m'avait laissé une bonne impression. Je me souvenais d'un huit clos psychologique bien mené dont le personnage principal sortait de justesse.
Après relecture, le ton est nettement différent.
La première chose qui me vient à l'esprit au sujet de ce livre est : pourquoi un roman ? Parce que clairement du contenu au ton, tout est prévu pour tenir sur une nouvelle. Soit 50 à 100 pages maximum. Le King n'a pas assez de matière pour tenir 400 pages et ça se sent sur pas mal de passages qui sont longs mais looooooongs. Rarement un King ne m'aura semblé aussi long.
A côté de ça, le livre m'a posé un problème sur la forme. Clairement lire des allusions ou des détails de cu pendant 400 pages c'est fatiguant. Alors certes le fondement du livre amène forcément à en parler mais 400 pages ... Et puis c'est pas folichon en plus. Le plus gros évènement attendu se révèle être un pétard mouillé sans intérêt.
Jessie est réellement à ce stade de folie pour ça ? Je m'attendais à un viol, en tout cas à quelque chose de dur et là on apprends que son père l'a touché et éjaculé dessus sans qu'elle ne le voit. Rien de bien joli c'est clair mais de là à le transformer en drame ...
D'ailleurs le King semble se rendre compte du côté bancal de l'idée quand il aborde le groupe de soutien et cette fille qui se faisait bruler les seins ( il y a de quoi être choqué là ).
Au final j'ai vraiment peu accroché au personnage principal. Trop niais, trop gniangnian. L'histoire n'offre que peu d'intérêt et se lit quasiment de bout en bout sans vraiment provoquer de suspense.
Les seuls passages intriguant concernent le visiteur mais la fin lui retire tout panache dans une explication froide et sans relief.
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Créée
le 2 avr. 2018
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