L'écriture n'est pas mauvaise en soi, bien que le style reste très plat et sans surprise. En revanche, l'histoire présente un bien maigre intérêt. Je n'ai pu m'empêcher d'y voir de la vantardise, l'auteure prenant un plaisir visible à écrire en entier et toutes les trois lignes les noms de Jean-Luc Godard, Robert Bresson, François Mauriac, Antoine Gallimard et consorts. Chaque phrase nous rappelle avec insistance l'origine sociale de l'auteure, son environnement familial et son statut de "petite-fille de". L'écriture est si personnelle que le lecteur se sent un peu exclu de ce monde qui n'est pas le sien, ou la quasi pédophilie de Robert Bresson passe pour un sentiment poétique inaccessible aux simples mortels. Bref, une perte de temps pour ce qui me concerne.
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