Jeunesse
7.1
Jeunesse

livre de Joseph Conrad (1898)

Je me souviens des visages tirés, des silhouettes abattues de mes deux hommes, et je me souviens de ma jeunesse et du sentiment qui ne reviendra plus jamais - le sentiment que je pourrais durer à jamais, survivre à la mer, à la terre, à toute l’humanité ; ce sentiment trompeur qui nous attire fallacieusement vers les joies, les périls, l’amour, les vains efforts - vers la mort ; la conviction triomphante de la force, la chaleur de la vie dans une poignée de poussière, l’ardeur au coeur qui chaque année s’affaiblit, se refroidit, diminue et s’éteint - s’éteint trop tôt, trop tôt - avant la vie elle-même

momoshaouse
7
Écrit par

Créée

le 1 sept. 2019

Critique lue 152 fois

1 j'aime

momoshaouse

Écrit par

Critique lue 152 fois

1

D'autres avis sur Jeunesse

Jeunesse
Gwen21
6

Critique de Jeunesse par Gwen21

A celles et ceux qui souffrent du mal de mer, je conseille de ne pas embarquer avec le jeune Marlowe, vingt ans, toutes ses dents, aspirant au commandement et soupirant après l'aventure maritime. Son...

le 19 avr. 2017

1 j'aime

Jeunesse
HammerKlavier
8

Critique de Jeunesse par HammerKlavier

Jeunesse est un court roman publié dans le même recueil que le célèbre "Au cœur des ténèbres" et "Au bout du rouleau--". C'est donc trois âges de la vie qui sont illustrés ici par Conrad. Jeunesse...

le 30 juin 2013

1 j'aime

Du même critique

La Forêt sombre
momoshaouse
7

p. 126

Bien sûr, l’objet de l’amour de la plupart des gens n’existe que dans leur imagination. Ce que l’on aime, ce n’est pas l’homme ou la femme de la réalité, mais celui ou celle qui naît dans notre...

le 25 oct. 2019

2 j'aime