C'était lors d'une belle après-midi chez mon libraire d'occasion favori, que j'ai fais la connaissance de Jirel. Elle était, je me rappelle entre deux livres de science fiction de gare dont j'ai oublié l'apparence, non loin de "Kildozer le viol cosmique" que malheureusement je n'es plus revu depuis. Elle me faisait de l'œil avec sa chevelure rousse et son armure inutile (oui, car c'était l'édition de chez "J'ai lu" où l'on nous présente une nue de Jirel de Joiry en couverture). Alors finalement pris par le démon de la curiosité, j'ai acheté le bouquin pour un prix plus que raisonnable.
Je n'es pas étais déçu, mais pas non plus incroyablement surpris.
Jirel est une femme forte et indépendante, seigneur d'un château et à la tête d'une armée de soldat qui lui sont dévoué, dans une France médiévale peuplée de sorciers, de démons et de portails vers des mondes inconnus. Le tableau est charmant, non ?
Malheureusement, les histoires en elles mêmes ont horriblement mal vieilles et soufrent d'un problème de narration. Je ne sais pas si c'est la traduction qui en est responsable, mais en lisant Jirel de Joiry, on comprend pourquoi la Chevalière rousse n'est pas restée dans les mémoires, bien qu'Elle était la première femme dans l'héroic-fantasy (et que C.L Moore étant aussi la première écrivaine féminine d'Heroic Fantasy, reconnue !)
Jirel de Joiry c'est de bonnes histoires, mais la plus part du temps Jirel Elle mêmes ne semble pas trop comprendre ce qu'il se passe. On fini souvent les nouvelles en se disant que ça aurait pu être mieux, que comparé à-t-elle héroïne du mêmes genre c'est pas incroyable. Malgré, quelques bonnes idées et une singularité marquée, il manque quelque chose !
Je met 6 sur 10 car au final je me suis quand mêmes bien amusée en compagnie de Jirel et de ses aventures ! Si vous avez l'ocas lisez le ! Mais n'allez pas à vous attendre à un chef d'œuvre.