Absence de sens, ou absence d'intrigue ?

On suit Pammy et Lyle, un couple de trentenaires new-yorkais. Elle travaille pour une entreprise spécialisée dans la gestion du malheur, lui travaille comme trader à Wall-Street. Elle aspire à autre chose, lui aime observer et jouer, mais tous deux semblent prisonniers d'une vie facile et régressive, qui n'a guère de sens. Les soirées avec gens de la même tranche d'âge où l'on enchaîne les fadaises. Pammy est tentée de suivre Jack et Ethan, deux collègues qui parlent d'aller dans le Maine (un Etat associé à l'image de virées en canoé et de cabanes en boie. Quant à Lyle, il est témoin, sur son lieu de travail, de la mort d'un collège, Georges Sebauer, tué par un fou sur lequel traînent des rumeurs.
Lyle drague Rosemary, une nouvelle dans la boîte, et trouve chez elle une photo d'elle, de Georges et de son assassin lors d'un séjour au ski. La jeune femme semble avoir de curieuses fréquentations, qui roulent en VW verte. D'une manière dont je ne me souviens plus, Lyle apprend qu'un collègue, McKechnie, a des contacts avec la CIA. Et il décide de rentrer dans le jeu, en devenant agent double. De son côté, Pammy décide de filer pour le Maine.
Le deuxième livre est plus confus. Lyle fait son travail d'agent double, pris en étau entre Marina, une femme d'âge mûr qui chapeaute un projet d'attentat à la bombe à Wall Street, sous la direction d'un beau-parleur, Kinnear, et son contact de la CIA, Burks. Mais rien dans la manière dont le jeu se passe ne ressemble aux films. Comme s'il n'y avait pas vraiment d'enjeu, de menace. De son côté, Pammy se fait difficilement, mais essaie d'accepter la vie au grand air. Elle a une relation avec Jack, que l'on croyait homosexuel. Peu après, on retrouve son cadavre : il s'est immolé par le feu. Le roman se conclue sur Lyle, dans un motel avec Rosemary. Ils ont couché ensemble (elle avait un gode-ceinture, bizarrement). Il cherche à se sauver mais n'y arrive pas. Le soleil se lève et les personnages deviennent des forme