Packt like Sardines in a crushed tin box.
En général, quand t'es en Troisième, Amélie Nothomb, c'est trop une écrivaine de ouf pour toi.
Tu sors de Folio Junior, t'as envie de commencer à lire des livres pour les grands, et comme t'habites à la campagne, c'est au Leclerc du coin que tu t'approvisionnes en culture. Et, à Leclerc, la plus haute littérature, c'est souvent Nothomb-Werber-tout-le-bordel.
Ou, dans mon cas, t'es déjà tout le temps fourrée sur Internet, et y a des critiques plutôt pas mal sur Amazon ou autre territoire du net. Alors tu décides de te lancer.
J'ai commencé avec Hygiène de l'Assassin, que je ne renie pas.
Et puis ensuite, une flopée a suivi. J'étais à fond dedans.
Et dans ce florilège, il y a eu Journal d'Hirondelle. Si c'est celui que je critique plutôt qu'un autre, c'est parce qu'il m'est apparu, comme ça, dans la section "Enrichir ma collection", mon petit côté capitaliste tu vois.
Ce bouquin n'a jamais été mon préféré de l'auteure. Mais j'ai le souvenir de l'avoir lu d'une traite. Dans la tête d'un tueur qui est quelqu'un de bien dans le fond sauf qu'il s'en rend pas compte parce que lui il se sent tout vide, et que sa nourriture c'est Radiohead.
On arrive donc à la raison pour laquelle je me suis quand-même décidé à faire une critique de ce bouquin: c'est grâce à lui que je me suis décidé à acheter l'album Amnesiac du groupe sus-cité, qui n'est autre qu'un des principaux protagonistes du bouquin, au final. Et c'est comme ça que j'ai commencé à vraiment connaître le groupe, qui est désormais l'un de mes préférés, voilà voilà.
Et puis finalement le tueur il va tomber amoureux alors il va plus être tout vide mais je raconte pas tout non plus.
Le style de Nothomb devient saoulant au fil des bouquins, même si au début, entre deux Harry Potter, ça passe. Cependant, il est dans ce bouquin déjà moins pompant que dans d'autres. Si je me souviens bien, précisé-je.
Par contre j'en profite pour dire que l'utilisation quasi-systématique s'une bande-son est l'une des choses qui me font le plus chier dans la littérature contemporaine. C'est pas nouveau, c'est parfois à bon escient ( comme dans ce bouquin, au final ), mais c'est souvent du l'ordre de l'étalage de culture, et ça c'est vraiment relou.
Bon sinon, cette critique est plutôt décousue et n'apprend rien de fondamental sur le livre en lui-même, je sais bien, mais bon, j'avais envie de parler un peu de tout ça.
En gros, c'est du Nothomb, moins démago que la plupart du temps, avec une idée de base pas très originale, qui se lit tranquillement, sans qu'on ait envie d'étrangler l'auteur, bon, voilà, quoi.